La numérotation égyptienne était une méthode ancienne utilisée par les anciens Égyptiens pour représenter les nombres. Cette méthode a été utilisée pendant des milliers d’années en Égypte, depuis l’Ancien Empire jusqu’à l’arrivée des Romains en Égypte en 30 avant JC.
La numérotation égyptienne utilise des symboles pour représenter les nombres. Les symboles sont des chiffres représentant des animaux, des objets ou des parties du corps humain. Les chiffres sont utilisés seuls ou en combinaison pour représenter différents nombres.
Les symboles de la numérotation égyptienne sont les suivants :
1 : Une tige verticale
10 : Un signe représentant un doigt plié
100 : Un signe représentant un nénuphar
1000 : Un signe représentant une cordelette enroulée
10 000 : Un signe représentant un escargot
100 000 : Un signe représentant un lotus
1 000 000 : Un signe représentant une coccinelle
Pour représenter un nombre plus grand que 1 000 000, les Égyptiens écrivaient le nombre de la manière suivante : ils écrivaient d’abord le chiffre le plus grand, puis ils écrivaient les chiffres plus petits en dessous.
Par exemple, pour écrire le nombre 2 345 678, les Égyptiens écrivaient d’abord le signe représentant un million, puis le signe représentant 100 000, puis le signe représentant 10 000, puis le signe représentant 1 000, puis le signe représentant 500, puis le signe représentant 100, puis le signe représentant 70, puis le signe représentant 8.
Les Égyptiens utilisaient également une méthode appelée « écriture additive » pour représenter les nombres. Cette méthode consistait à écrire plusieurs symboles identiques côte à côte pour représenter un nombre plus grand.
Par exemple, pour représenter le nombre 777, les Égyptiens écrivaient sept fois le signe représentant 100, suivi de sept fois le signe représentant 10, suivi de sept fois le signe représentant 1.
La numérotation égyptienne a été utilisée pendant des milliers d’années, mais elle a finalement été remplacée par d’autres méthodes de numérotation, notamment la numérotation romaine et la numérotation arabe.
Malgré tout, la numérotation égyptienne a laissé une marque indélébile sur l’histoire et la culture égyptiennes, et elle continue d’être étudiée et appréciée aujourd’hui pour sa beauté et sa complexité.